Pheasant’s Tears

L’histoire de Pheasant’s Tears

Pheasant’s tears, à traduire par les larmes du faisan, fait référence à un dicton local qui dit que seuls les vins les plus fins peuvent faire pleurer de joie les faisans qui le sirotent…

Sans doute le domaine géorgien en vin nature le plus connu dans le monde, Pheasant’s tears est le résultat d’une collaboration entre deux amis : Gela Patalishvili & John Wurdman.

• Gela Patalishvili, fils de paysan géorgien, a toujours travaillé la terre de ses ancêtres. Il est le genre d’homme qui se tait pour écouter la nature. C’est lui qui bichonne la vigne (avec des préparations biodynamiques).

• John Wurdman, originaire des Etats-Unis, est tombé amoureux de la Géorgie lors d’un voyage en 1995. 3 ans plus tard, il décide de s’y installer définitivement pour vivre de sa peinture et étudier les chants géorgiens traditionnels. Puis faire du vin… 

En 2007, les deux hommes décident de s’associer pour faire du vin nature selon la tradition vinicole du pays. Tous leurs vins sont vinifiés et élevés dans des qvevris (amphore géorgienne), sans produits chimiques, et macèrent avec la peau et les rafles (même pour les blancs) pour une durée de 3 semaines à 6 mois selon les cuvées. C’est la seule manière, selon eux, pour qu’à travers leurs vins, les amateurs puissent gouter l’histoire, le terroir, l’esprit et la tradition de la Géorgie.

L’envie de Pheasant’s tears de faire connaitre et perpétuer la culture locale ne s’arrête pas là. Sur la vingtaine d’hectares de vignes qu’ils ont au total, nos deux protagonistes participent à préserver le patrimoine ampélographique du pays qu’ils aiment tant, en plantant le plus de cépages autochtones possible (la Géorgie en compte plus de 500 référencées). La culture géorgienne ne se résumant pas qu’aux vins, John & Gela ont aussi ouvert un restaurant sur leur domaine afin de proposer des plats typiques régionaux. Et ils y organisent aussi des événements autour de la dance traditionnelle, des chants polyphoniques et des artwork locaux.