Domaine Richaud

L’histoire du Domaine Richaud

Marcel Richaud c’est un vigneron au caractère bien trempé. Il a su s’émanciper de la viticulture conventionnelle dès les années 80 et s’imposer avec respect dans le monde du vin. Le Domaine Richaud fait partie de ces domaines reconnus internationalement.

Ce domaine familial centenaire est repris en 1974 par Marcel alors qu’il n’a que 17 ans. Entêté de nature, à contre-courant, certaines rencontres comme celle de Marcel Lapierre vont finir de sceller son approche si particulière à l’époque. Dès les années 80, il se met à faire des vins naturels avec beaucoup de finesse et de buvabilité (avec 30 ans d’avances sur la mode actuelle). Aux antipodes de certains vins du coin qui peuvent avoir une certaine violence (non-préjoratif), Marcel Richaud est un des premiers à renverser la tendance. Tout en respectant le terroir et en gardant un côté racé.

En plein milieu des années 80, où la chimie et les intrants coulent à flots dans les vignes et les cuves, lui, Marcel Richaud décide de faire les choses autrement. En résulte des vins éclatants, renversant les uns par leur luminosité et les autres par leur précision. Un travail magnifique qui ne tarde pas à se faire remarquer dans le monde entier et qui n’a toujours pas cessé de faire parler de lui. Aujourd’hui, la transmission est tranquillement en cours afin que deux de ces enfants, Claire et Thomas, reprennent la suite et perpétuent la tradition.

Le Domaine Richaud a beaucoup œuvré pour la reconnaissance et l’officialisation de l’appellation Cairanne. Il a d’ailleurs participé à la réalisation du cahier des charges des vins Cairanne. Marcel est aussi un des fondateurs de l’AVN (Association des Vins Nature) auprès d’autres grands vignerons tels que Marcel Lapierre, Pierre Overnoy, Catherine et Pierre Breton, etc.

En bref, Marcel Richaud c’est le genre de vigneron qui en posant sa bouteille sur la table met tout le monde d’accord. On imagine le tableau :  »Conventionnels » et  »Natures » déposent leurs armes et partagent quelques verres dans la bonhomie en se rappelant l’essence même du vin : le partage et l’ivresse.